Le cancer du testicule, guérissable dans 9 cas sur 10

08 novembre 2010

Le cancer du testicule est rare, puisqu’il représente moins de 2% des cancers de l’homme. Le malade est généralement jeune (moins de 45 ans), mais la bonne nouvelle selon la Ligue contre le Cancer, est que « le taux de guérison est supérieur à 90% ».

Le cancer du testicule débute généralement par la détection d’une masse qui peut être douloureuse dans un testicule. Mais attention prévient la Ligue, « une masse dans le testicule n’est pas toujours synonyme de cancer ». Au moindre doute, il convient néanmoins d’en parler au médecin.

Par palpation, ce dernier se prononcera sur le caractère suspect ou non de cette masse. Le cas échéant, il confirmera son diagnostic en demandant une échographie. En parallèle, « des examens biologiques seront également pratiqués au même titre qu’un bilan d’extension, à la recherche d’éventuelles métastases », poursuit la Ligue.

En règle générale, l’ablation du testicule malade – ce que l’on appelle une orchidectomie – constitue « la pierre angulaire du traitement », décrit le Manuel Merck. Une radiothérapie peut aussi être indiquée. La guérison est assurée dans plus de 90% des cas. Quant à la vie sexuelle, elle peut reprendre son cours après le traitement. Au même titre que la vie… tout court. Un malade célèbre – le cycliste américain Lance Armstrong – a même remporté 7 Tours de France consécutifs après un cancer du testicule

  • Source : La Ligue Contre le Cancer – Le Manuel Merck, quatrième éditions

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